
UNE HISTOIRE QUI VIENT DE LOIN.
C'est lors du décès de son père et de sa mère que Philias Vincent, 12 ans, devient charretier pour aider ses frères et soeurs. Quatre ans plus tard, en 1909, il concrétise son rêve: celui de se partir en affaires.
Philias utilise alors toutes ses économies, une somme de 60$, pour acheter son premier cheval et emprunte une somme équivalente pour acquérir un harnais et une charrette.
Les débuts sont difficiles. En 1912, il offre ses services à l'usine Laurentide Paper de Grand-Mère à 16 cents l'heure, tout en continuant à jouer son rôle de charretier de soir et de nuit.
Au fur et à mesure qu'il amasse de l'argent, Philias achète des chevaux. Après quatre ans, il laisse enfin son travail à l'usine pour ne se consacrer qu'à ses bêtes et à ses sept employés.
Les Vincent et l'automobile, c'est en 1924 que ça commence. Philias troque alors 22 des ses chevaux contre le cheval-vapeur.
Depuis, 95 ans plus tard, l'héritage de Philias est toujours bien vivant, mû par des valeurs qui ont traversé le temps.